Petite commune rurale située le long de la D769b entre Hennebont et Plouay, Calan abrite dans son église paroisiale de la sainte Trinité un des rares témoignages de la peinture murale romane bretonne.
Si vous venez d'Hennebont, il vous faudra prendre un chemin sur votre droite pour rejoindre Calan. Si vous venez de Plouay, il faudra prendre la D113 sur votre gauche après être passé Kerchopine. Parking assez facile aux abords de l'église.
Encore entourée de son petit cimetière l'édifice se distincte par la présence d'une galerie extérieure le long du mur sud de la nef au lieu du porche sud si présent à une certaine époque dans les chapelles ou églises Bretonnes.
Dans la partie ouest de cette galerie, se trouvait l'ossuaire fermé par une cloison de bois, aujourd'hui disparu.
A l'autre extrémité se trouve toujours un autel probablement utilisé naguére lors de pardon.
Adossé au mur extérieur du coeur, côté sud se trouve un autel extérieur.
Bien que réaménagés, les alentours de l'église sont restés en harmonie avec l'église Romanne, et on trouve à proximité un ancien four à pains en pierre, ainsi qu'un puit.
Et si l'on emprunte le chemin qui descend vers le petit bois adjacent on trouvera même une jolie petite fontaine en pierre, qui malheureusement doit cohabiter avec un ancien lavoir en béton.
La couleur "blonde" des pierres utilisées pour la construction de cet édifice donnent un aspect plus chaud à l'intérieur de cet édifice, qui si l'on prend le temps de l'admirer a un certain charme.
Au dessus de la nef, on trouve un christ en croix. La croix semble être de facture plus résente que le christ.
Un second christ en croix, est accroché sous la voute menant au coeur.
Le Coeur présente deux belles statues, l'une représentant la Sainte Trinité dont la croix de bois semble de facture plus récente que l'ensemble de la statue, l'autre une vierge à l'enfant.
Près d'une des statues, on trouve aussi taillé dans la pierre une représentation de la crucifiction.
Dans l'aile sud sur un Autel de pierre, on peut trouver un haut relief en pierre représentant l'annonciation datant 16éme siécle, surmonté d'une statue en bois polychrome d'une vierge à l'enfant.
Sur le mur du bas-côté sud on trouve un fragment de peinture murale ou l'on peut deviner un chaudron contenant des âmes, et des êtres décharmés, ce devait probablement être une représentation de l'enfer.
Sur le mur sud de la nef, au dessus des voûtes des piliers. Un autre fragment de peinture murale.